Les concours, la motivation et le lâcher-prise

Publié le 26/03/2024

Le point clé dans la réussite des études (mais pas uniquement, de n’importe quelle entreprise en fait) c’est la motivation.

Avant de se lancer en prépa, pendant l’été qui précède par exemple, on peut se demander pourquoi on est là, et pour quoi. Se projeter plusieurs années en avant (dans 5 ou 10 ans), (outil coaching).

Visualiser aussi l’année qui vient et en particulier imaginer qu’à la fois ça va être enrichissant, qu’on va apprendre plein de choses, académiques mais pas uniquement. On va également apprendre à faire face à une grande quantité de travail, à s’organiser, à gérer le stress, à mieux se connaître aussi. Et qu’en même temps ça va être difficile. Il ne faut pas se leurrer. On va se retrouver, parfois pour la première fois, en situation « d’échec » (on commence souvent l’année par de mauvaises notes). Il est important de se dire qu’on est là pour apprendre, et pour se préparer au concours.

Une des motivations clés est donc la réussite aux concours. Tout ce qui va se passer pendant ces deux ans sont des étapes vers ce but. Les mauvaises notes éventuelles, les déceptions, ainsi que les bonnes notes, les réussites sont des étapes préparatoires pour les concours. Ce qui compte, c’est ce qu’on fera le jour du concours. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faudra donc éviter de se comparer aux autres, et avancer à son rythme, rythme soutenu quand même.

Une fois le but défini, il ne faudra pas trop s’obnubiler et pratiquer une forme de « lâcher-prise ».

Je citerais une phrase tirée du livre « le principe LOL²A » de René Egli:

Accepter l’état présent (j’ai du travail, des horaires stricts, je ne peux pas m’amuser autant que je voudrais)

Ne jugez pas (je ne me juge pas, ni mes réussites, ni ms échecs, ni moi, ni les autres)

Ne pensez pas au chemin (je sais que je suis en chemin, mais je prend chaque jour l’un après l’autre, je ne me dis pas que « deux ans » c’est long, ni qu’ « plus qu’un mois c’est court »)

Ne luttez pas pour le but ou contre l’état présent (je ne me crispe pas, je travaille sérieusement et régulièrement mais je ne suis ni euphorique, ni désespéré)

Ne vous concentrez pas sur le but (au quotidien, je ne m’évalue pas sur ce qu’on attend de moi le jour du concours)

Ne doutez pas d’atteindre le but (je suis sûr d’y arriver).

C’est un mouvement un peu complexe, ou il faut à la fois savoir pourquoi on est là, mais ne pas y penser quotidiennement.