Etre en classe préparatoire, même si on l’a voulu, c’est une épreuve pour laquelle on est souvent mal ou pas du tout préparé.
Le rythme de travail soutenu, les notes décevantes, l’impression de ne pas comprendre en cours, d’avoir toujours un train de retard, le manque de sommeil… Tout cela épuise et peut saper la confiance et l’estime de soi. Le burn-out n’est pas loin!
Même si on a choisi d’être là, même si les cours sont passionnants et même si au bout de cette étape il y a une école et une belle vie d’étudiants qui nous font rêver et vibrer, il n’en reste pas moins que c’est dur. Encore plus si on ne sait pas très bien ce que l’on veut faire plus tard. Et très dur si il n’y a qu’une école qui nous fait rêver, et qu’on se rend compte que ça va être plus compliqué que prévu…
Traverser cette épreuve vous fera grandir….
Quelques clés pour réussir:
- Etre très bien organisé. Par exemple faire un planning chaque semaine, réaliste, et s’y tenir.
- Dormir!!!! Une priorité absolue.
- Prévoir une pause complète dans la semaine, au moins une demi-journée.
- Renoncer à l’idée de satisfaire tous les professeurs: impossible de faire TOUT ce qui est demandé. En particulier résister aux injonctions contradictoires: « pendant les vacances, reposez vous et faites ce devoir que vous rendrez à la rentrée »
- Renoncer à la perfection, et à avoir l’impression d’avoir fini de travailler. On n’a jamais fini de faire tout ce qu’il y a à faire et ça pourrait toujours être mieux.
- Donc, simplement faire de son mieux!
- Eviter de s’épancher auprès de personnes qui ne peuvent pas comprendre: amis qui font d’autres cursus, moins intenses, parents qui s’étonnent de vos notes et qui s’inquiètent… Il ne s’agit pas de ne plus les voir (encore que…) mais de ne pas se laisser atteindre.
- Avoir un plan B, ça permet de se rassurer quand on a une mauvaise note.
- Se projeter dans 10 ans: qui se souciera de votre 3 en devoir surveillé?