Coach parentale et praticienne Maths Sans Stress
Ses expériences, son parcours
Annabelle a commencé sa vie professionnelle dans l’agro-alimentaire, après avoir fait des études en classe préparatoire puis en école d’ingénieur, à l’école Centrale de Paris. Elle a travaillé en génie industriel et logistique. Elle était sur le terrain, et faisait aussi du management. Elle a adoré ces deux aspects. La logistique nécessite une grande rigueur et également une grande flexibilité. Dans ce métier de terrain, l’être humain a une immense valeur ajoutée. Le management lui a beaucoup plu, elle aime le contact humain et trouve de la satisfaction à contribuer à créer de bonnes conditions de travail.
Puis, elle a eu envie d’autre chose.
Quand elle est arrivée à Montpellier, elle a tenté l’aventure de la start-up en s’associant pour créer la société « il était un fruit » , qui propose des fruites et légumes séchés. Mais au bout de quelque temps vint l’envie… de prendre un virage à 180°. Annabelle a alors fait une licence de psychologie. Puis, en cherchant des formations de thérapeutes, elle est tombée, un peu par hasard (mais le hasard existe-t-il vraiment ?) sur la formation en coaching parental proposée par Isabelle Filliozat. ! C’était là qu’elle devait aller ! Elle n’a pas été déçue.
En parallèle, Annabelle donnait des cours de mathématiques, et c’est dans ce cadre qu’elle a fait la formation Praticien Maths Sans Stress.
Annabelle a également fait une formation de psychopédagogie à Montpellier.
Son objectif aujourd’hui est de mener de front l’activité de coach parental, et celle de psychopédagogue, en particulier avec Maths Sans Stress.
De quoi est-elle particulièrement fière ?
Elle est particulièrement fière d’avoir décidé de faire 5/2 en classes préparatoires, et alors qu’elle n’était pas « bonne » dans une classe de niveau « moyen », elle a explosé le score de la classe et intégré Centrale Paris.
A 28 ans, elle a pris la direction logistique d’une grosse entreprise industrielle. Elle s’occupait de 3 entrepôts, d’une dizaine de transporteurs. Elle s’est occupé du management, de la sous-traitance, de la gestion du budget. Elle a tout changé. C’était un énorme challenge.
Annabelle est également fière de la maman qu’elle est devenue avec ses deux filles. Elle s’est efforcé de faire attention, de changer afin de « faire suffisamment bien ».
Quels sont ses regrets ?
C’est une notion qui lui est étrangère. Le passé n’existe plus, elle ne revient pas dessus. Seul le présent compte, présent dans lequel il est de notre responsabilité de « réparer », au besoin. Une chose lui pèse cependant. Elle ne s’est pas assez renseignée sur l’arrivée d’un premier enfant. Avec son conjoint ils ont fait confiance et se sont laissés mener, ce qui les a conduit à faire de sacrées « bêtises » malgré eux (qu’ils ont heureusement pu réparer depuis). Elle aurait préféré écouter moins les autres, avoir beaucoup plus de connaissances, faire ses propres choix et faire différemment, en tout cas pour l’accouchement et la première année.
Ce qui lui tient le plus à cœur ?
Eradiquer la violence et guérir les psycho-traumatismes. Cela commence par évacuer la violence avec les enfants, en particulier la violence éducative; c’est pour cela qu’elle est devenue coach parental. Elle a d’ailleurs approfondi ce sujet at acquis beaucoup de connaissances sur tout ce qui concerne les psycho-traumatismes .
Ses souvenirs mathématiques
Annabelle a toujours évité la calculatrice, et s’est toujours obligée à faire les calculs à la main. C’est une activité qui a été extrêmement structurante. « Ma puissance de feu vient de là », dit-elle.
Elle a également ce réflexe dans d’autres domaines. Par exemple, Annabelle n’utilise pas de GPS non plus, elle préfère lire les cartes routières. Cela lui permet de gagner beaucoup en autonomie. L’autonomie pour elle, ca veut dire « je suis capable », c’est la liberté de pensée, c’est se faire sa propre idée. Par défaut, elle remet tout en questionnement.
C’est quoi les maths pour Annabelle ?
Ce qu’elle apprécie dans les maths, c’est que cela suscite la curiosité et l’étonnement, et ça c’est agréable. De plus il n’y a pas d’arbitraire, on peut tout démontrer.
Les maths c’est également un langage. Un langage mais pas une langue. En effet une langue met en lien un objet concret et un symbole, alors qu’en maths on met des symboles sur des objets abstraits. Le symbole existe avant l’objet.
C’est un monde à part entière, qui a un lien très singulier avec le réel. Tout a été inventé, à la fois les objets et le langage.
Ce qui lui plait dans la posture de Praticienne Maths Sans Stress ?
Il y a de vraies clés pour débloquer les élèves en maths, et surtout pour rendre les élèves autonomes, confiants et motivés. Et l’autonomie, c’est un besoin humain qui n’est pas assez valorisé en France.