Nul besoin d’être mathématicien pour remplir une grille de sudoku, jouer au taquin ou remettre un rubik’s cube en place mais ces jeux, ainsi que le tangram, sont des casses-têtes mathématiques. Les mathématiciens adorent les casses-têtes, les énigmes. Particulièrement ceux comportant des chiffres. Mais tout exercice de mathématique n’est-il pas une énigme?
Voici une image du jeu de taquin
Pour voir les maths qu’il y a « derrière » ce jeu, vous pouvez consulter l’article d’Images des maths, ici.
Certains prétendent que c’est le propre de l’homme de résoudre des énigmes, le casse-tête devenant une métaphore des questions existentielles que tout être humain se pose au moins une fois dans la vie. C’est en particulier le sémioticien, Marcel Danesi qui écrit, en 2002, dans the Puzzle Instinct que, le casse-tête constitue une forme de thérapie existentielle qui nous montre qu’aux questions difficiles correspondent parfois des réponses précises.
Il y a d’autres activités ludiques concernées par les maths. Je pense ici au jonglage. Colin Wright est un australien, jongleur, qui a participé au développement d’une notation mathématique pour la jonglerie, ce qui a permis de découvrir des tours qui avaient échappé aux jongleurs pendant des millénaires.
Les mathématiques sont une excellente façon de coder les problèmes. Et, comme dit Colin Wright, “une fois qu’on maîtrise un langage permettant de parler des problèmes, ça favorise le processus de pensée”. Il donne également une définition des mathématiques que je trouve très intéressante: “Les maths ne sont pas des sommes, des calculs et des formules. C’est une façon de démonter les choses pour en comprendre le fonctionnement.”
Je tire, entre autres, ces informations et ces idées du livre d’Alex Bellos, Alex au pays des chiffres, éditions Champs Sciences, dont je recommande vivement la lecture.