Au hasard
Un univers
Aux milliards d’issues
Possibles ou favorables,
Mais toujours discrètes.
Répartition aléatoire d’évènements,
Quelques uns quasi certains,
suivant des lois
À densité variable.
Espérance parfois infinie,
d’avoir la chance de vivre des moments d’ordre un ou deux,
voire plus en cas de convergence,
Certitude de finir entre zéro et un.
Cet humble poème, je me suis amusée à l’écrire avec des mots utilisés en langages des probabilités. (Les mots en gras sont tous des mots mathématiques issus du langage des probabilités).
Les probabilités, sont la science du hasard. Quel projet fou que de vouloir « prévoir » le hasard! Les mathématiciens ne sont pas les seuls. (Je pense aux diseurs de bon aventure de tout poil). Certains vont même jusqu’à nier l’existence du hasard. C’est le ressort de nombreux romans (coïncidences).
Paul Eluard, l’immense poète, aurait dit, et j’aime bien cette phrase:
Bon, en même temps, la probabilité que cette phrase soit vraiment d’Eluard n’est pas pour moi égale à 1, je l’ai trouvé sur le net également attribuée à d’autres, que j’admire moins. Je n’arrive pas à trouver le poème dont elle est issue, si tant est qu’il existe. Comme sur 10 occurrences de cette phrase, 9 l’attribuent à Eluard, je dirais qu’il y a 90% de chances que ce soit effectivement d’Eluard. Voilà, on vient de faire vite fait des probabilités, un peu « à l’arrache », et sans justification….
C’est vrai que c’est tentant de trouver un sens caché aux évènements, en particulier aux évènements dramatiques. Le monde paraît moins injuste, la souffrance moins arbitraire.