Procrastiner, c’est toujours remettre au lendemain, attendre la dernière minute pour faire son travail, recopier à la hâte le devoir à rendre pour le cours de 10h pendant le cours de 9h, ne pas arriver à se mettre au travail…
La procrastination engendre la frustration, la mauvaise conscience, et peut finir par gâcher tous les instants. On rend un travail bâclé, quand on le rend, et on n’est pas fier de soi. D’autant plus en mathématiques…. si on n’est pas à l’aise avec cette matière, si on pense que de toute façon on ne va rien comprendre…
Comment sortir de cette spirale infernale ?
- L’environnement de travail doit être exempt de tentations, de distractions. Ecouter de la musique (si ce n’est pas de la musique de concentration), aller voir ses SMS, aller sur les réseaux sociaux… Tout cela éloigne du travail. Il faut être bienveillant avec soi-même, et ne pas multiplier les difficultés… Déjà se mettre aux maths ça ne fait pas envie, alors si le téléphone est à portée de main…
- Pour sortir de la procrastination, il ne faut pas se fixer d’objectifs trop ambitieux.
Pratiquer la « méthode des petits pas ». Cette méthode consiste à faire le plus petit pas possible pour commencer.
On n’arrive pas à se mettre au devoir maison à rendre ? Plutôt que de se dire qu’on va y passer quatre heures, ce qui donne immédiatement envie de tout remettre au lendemain, se dire qu’on va y passer 5 minutes, 10 minutes. On ne fera qu’une question, mais ce qui compte c’est de commencer.
Impossible de se mettre au travail après le lycée? On se décide de travailler seulement cinq minutes chaque soir. Ce n’est pas long! On va y arriver c’est sûr. Après on s’octroie une récompense.
- Pour matérialiser ce qu’on a à faire et hiérarchiser les tâches, faire une liste est très pratique. On peut rayer au fur et à mesure ce qui est fait. Voir cette liste se vider petit à petit permet de mesurer le travail accompli et d’en tirer une certaine satisfaction. Là encore, il faut se fixer des objectifs réalistes : si la liste des choses à faire pendant le week-end est trop longue, on ne va pas avoir envie de s’y mettre. On peut commencer par la tâche la plus rapide à exécuter.
- Une autre possibilité, à combiner avec les listes ou pas, c’est faire un planning. Là encore, le secret c’est de se fixer des plages horaires réalistes. Ne pas hésiter à se mettre un temps de travail réduit pour commencer : chaque soir après le repas, prévoir cinq minutes de travail. Et s’y tenir.
- Quand on a réussi à travailler un peu, à avancer dans une tâche, à rayer un item de sa liste, on s’accorde une récompense. Par exemple aller voir ses SMS.
- On peut aussi demander de l’aide à ses proches (parents, camarades, frères ou soeurs) pour tenir son planning. Demander à quelqu’un de nous appeler pour qu’on se mette au travail, utiliser des alarmes de téléphone ou mêmes des applis pour gérer le temps (time timer). Bien sûr, si on utilise son téléphone le risque c’est d’être tenté d’aller sur les réseaux sociaux ou d’aller voir ses sms! A utiliser avec modération…
- Il existe une appli très sympa, pour ne pas être tenté de procrastiner en allant sur son téléphone, c’est « forest ». On plante un arbre pendant le temps que l’on veut travailler. Si on va sur son téléphone pendant que l’arbre pousse, il meurt. C’est dommage ! Au bout d’un certain temps, on commence à avoir une jolie forêt, ce qui permet de prendre la mesure des progrès effectués.
Il ne faut pas oublier, que pour prendre une nouvelle habitude, il faut 21 jours !
Et si vraiment, on n’arrive pas à se mettre au travail, il faut peut-être s’interroger sur sa motivation. Pourquoi a-t-on choisi ces études-là ? Est-ce seulement en mathématiques? Est-ce plus général?
La vie est trop courte pour s’obliger à faire des choses qui ne nous conviennent pas!
Si la procrastination devient vraiment handicapante, si c’est une souffrance, si c’est un symptôme de peur, alors il est temps de consulter. L’hypnothérapie, le coaching, la thérapie, l’EFT (Emotional Freedom Technique), la sophrologie, etc. peuvent permettre d’améliorer les choses.